Réduire la fatigue du voyageur et éviter l'épuisement professionnel en 4 étapes faciles

Dans le monde des affaires, les portes ouvrent vers 8 h et ferment dans les environs de 17 h, du lundi au vendredi. Si beaucoup d’employés retournent à la maison pour profiter du week-end, d’autres se retrouvent coincés sur le tarmac d’un aéroport alors qu’ils tentent de rentrer chez eux ou doivent encore couper court à leur fin de semaine afin de pouvoir assister à une réunion dès la première heure le lundi matin.

En général, vos guerriers de la route ne suivent pas le même horaire que la plupart de vos autres employés. Pour éviter l'épuisement professionnel, il est donc important de comprendre les impacts négatifs que les voyages d'affaires fréquents peuvent avoir sur eux.

La tant redoutée fatigue du voyageur

Scott Gillespie, leader éclairé du domaine des voyages d’affaires, définit la « fatigue du voyageur » comme étant l’impact négatif que l’expérience du déplacement professionnel peut avoir sur un voyageur. Elle peut être causée par la fréquence des voyages et d’autres éléments clés qui ne répondent pas de façon optimale aux besoins des voyageurs.

Selon un article de Business Travel News, remplacer un employé de l’échelon intermédiaire ou supérieur peut entraîner un coût total variant entre 50 % et 200 % du salaire annuel du cadre. Il s’agit là d’une importante perte d’argent et de profits pour votre entreprise — tout cela en raison de l’épuisement professionnel d’un voyageur.

« La perte de productivité, la résistance aux voyages et les obstacles qui se dressent lorsque vient le temps de recruter et de retenir les employés les plus talentueux comptent parmi les conséquences négatives auxquelles s’exposent les organisations ayant en place des directives sur les voyages entièrement axées sur les coûts », a indiqué Madia Sargent, vice-présidente, directrice générale du service-conseil de Direct Travel. « Il doit y avoir un équilibre entre la limitation des coûts, la satisfaction du voyageur et la productivité. Je crois qu’il doit toujours y avoir une collaboration entre les ressources humaines et l’équipe juridique afin de tenir compte de la perte de productivité et des stratégies de rétention lorsqu’il est question de prendre des décisions relatives aux directives sur les voyages. »

Prévenir l’épuisement professionnel

Nous parions que vous voulez vous assurer que vos employés évitent la fatigue du voyageur et ne quittent pas votre entreprise.

Voici donc quatre étapes faciles à suivre qui aideront à réduire la pression qui pèse sur les épaules de vos grands voyageurs et qui permettront d’augmenter leur satisfaction, de favoriser leur productivité sur la route et, espérons-le, de les convaincre de ne pas démissionner.

1. Mesurez les coûts de l’attrition

Remplacer un employé coûte cher. Une récente étude de l’industrie a dévoilé que la probabilité moyenne que vos grands voyageurs quittent volontairement leur emploi dans les deux prochaines années est de 24 %. Bien que vous n’ayez pas toujours directement votre mot à dire sur la fréquence des voyages d’un employé et sur les moments où ceux-ci ont lieu, nous vous recommandons de collaborer avec votre service des ressources humaines pour réaliser une analyse des faits qui vous aidera à informer vos cadres partenaires clés des conséquences découlant des voyages fréquents des employés à haut rendement.

Votre analyse devrait mettre l’accent sur vos grands voyageurs — en général, ceux qui font de 30 à 35 déplacements professionnels par année — afin de comprendre la valeur qu’ils apportent en matière de coûts et de profits. Partagez ces résultats avec les hauts dirigeants pour leur permettre de constater les conséquences que l’épuisement lié aux voyages pourrait avoir sur leurs affaires.

2. Passez vos données en revue

S’il vous faut aider la direction à comprendre la valeur de vos grands voyageurs du point de vue des ressources humaines, il est également nécessaire lui faire part des chiffres liés aux voyages. Dans votre analyse, assurez-vous d’inclure des données relatives aux déplacements de chaque employé — par exemple, la quantité de voyages (déplacements effectués, kilomètres parcourus, nuits passées loin de la maison), les horaires de voyage (tôt le matin, week-end et vols de nuit) et les types de voyages (internationaux ou intérieurs).

Ces données sont révélatrices et représentent une occasion de commencer à effectuer des changements au nom de vos grands voyageurs.

3. Influencez la culture d’entreprise

Si la responsabilité d’appuyer les grands voyageurs incombe aux cadres et chargés de voyages, nous devons tous également soutenir nos collègues. Une manière de le faire est, entre autres, d’éviter les réunions le lundi matin afin que des collègues n’aient pas à voyager le week-end et de tirer parti des technologies de réunions virtuelles si une rencontre en personne n’est pas nécessaire.

Apprenez-en davantage sur la collaboration à distance dans une publication antérieure du blogue DT Navigator : « Collaborer sur la route : 7 façons de maximiser la productivité des voyageurs » (en anglais seulement).

Collaboration on the Road - 7 Ways to Maximize Traveler Productivity

4. Mettez à jour votre directive sur les voyages

Une fois que vous avez compris ce que vous coûte l’épuisement professionnel de vos voyageurs, il est temps d’apporter des changements à votre directive sur les voyages. Prenez les mesures nécessaires pour vous assurer que vos voyageurs n’ont pas besoin de se déplacer pour le travail le week-end et peuvent réserver des vols qui leur permettront d’être productifs, et minimisez le nombre de réunions en personne non essentielles afin de réduire les coûts et de préserver l’énergie de vos voyageurs pour des occasions d’affaires d'importance.

Quelle est la prochaine étape?

Réduire l’épuisement professionnel des voyageurs en conservant le rythme actuel des affaires est un grand défi pour les organisations. Trouvez un partenaire de gestion de voyages qui peut vous aider à cibler les principales données concernant vos voyageurs et vous faire des recommandations stratégiques lorsqu’un voyageur est susceptible d’atteindre son point de rupture.

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