Voyager en toute sécurité : les mesures des compagnies aériennes

À quand remonte votre dernier voyage en avion effectué pour le travail?

À cette question, les grands voyageurs d’affaires donnent probablement pour réponse une période qui s’étend au-delà de toutes celles qu’ils auraient pu mentionner jusqu’ici. Depuis que la pandémie a complètement perturbé les itinéraires des compagnies aériennes et les vols prévus pour le début de l’année 2020, l’industrie a commencé à se reconstruire tranquillement, mais sûrement à l’aide de technologies novatrices, de nouvelles mesures sanitaires et d’une intégration prudente des marchés rouvrant leurs frontières.

Si les vols font partie intégrante de nombreux programmes de voyages d’affaires, il peut s’avérer difficile de rester à l’affût des dernières informations qui vous permettront d’évaluer les mesures de sécurité auxquelles vos voyageurs feront probablement face. Avant de décider à quel moment et de quelle manière votre organisation devrait reprendre les voyages aériens, jetez un œil aux études suivantes ainsi qu’aux nouvelles technologies mises en œuvre par les compagnies aériennes et les aéroports.

Dissiper les craintes liées à la sécurité

En raison de l’absence d’études scientifiques et d’une importante mésinformation, il a d’abord été compliqué d’obtenir un portrait d’ensemble des risques que représente la COVID-19 pour les voyageurs. Alors que la pandémie a continué de progresser, les bulletins de nouvelles ont indiqué que les voyages aériens ne posaient pas de plus grand risque que bon nombre d’autres activités réalisées à l’extérieur de l’environnement contrôlé de son domicile.

En fait, la cabine d’un avion pourrait même être le lieu public fermé le plus sécuritaire qui soit. C’est une caractéristique notamment attribuable à la vitesse à laquelle les avions filtrent et éliminent 99 % des particules en suspension dans l’air, renouvelant l’air dans la cabine toutes les 2 à 3 minutes à l’aide de filtres HEPA.

L’efficacité de ces systèmes de filtration est appuyée par de récentes études scientifiques, qui ont démontré que la corrélation entre les voyages en avion et la transmission de la COVID-19 était moindre. Une étude réalisée par MIT a établi que le risque de transmission lors de la totalité d’un vol est de 1 sur 4 300 et de 1 sur 7 700 lorsque le siège du milieu est bloqué. Les données provenant du traçage des contacts montrent qu’un seul vol connu a été à l’origine d’une éclosion touchant plusieurs personnes. Elles dévoilent aussi des cas où tous les passagers ont reçu un résultat négatif après avoir voyagé à bord de même avion qu’un autre voyageur ayant été déclaré positif à la COVID-19 plus tard. Le faible taux d’infection parmi les membres du personnel des compagnies aériennes, qui est de 0,8 %, alors que le taux d’infection du public général est de 2 %, vient également appuyer ces résultats.

Utiliser des tests de dépistage rapide

Lorsque l’on entreprend un voyage pendant une pandémie, il est nécessaire d’évaluer et de mesurer cette activité comme n’importe quelle autre entraînant de façon inhérente un élément de risque. Toutefois, pour contribuer à réduire ce risque précis, les compagnies aériennes ont lancé de nouvelles options de tests de dépistage rapide à utiliser dans le cadre de la préparation au voyage.

United Airlines a réalisé de grands progrès en se positionnant comme étant le premier transporteur américain à offrir des tests de dépistage de la COVID-19 aux passagers. Ainsi, les voyageurs prenant certains vols ont l’option de passer un test rapide à l’aéroport et d’attendre une quinzaine de minutes avant d’obtenir les résultats. Sinon, ils peuvent choisir de réaliser eux-mêmes un test qu’ils reçoivent par la poste 10 jours avant leur voyage. Les résultats leur sont alors transmis 72 heures avant le départ. Bien que les deux options entraînent des frais additionnels pour le passager, les chargés de voyages et les dirigeants d’entreprise devraient envisager d’inclure les tests de dépistage rapide parmi les frais de déplacement remboursables, en particulier parce que ceux-ci peuvent éviter à leur société des dépenses liées à la quarantaine des voyageurs.

Depuis l’annonce de United, d’autres compagnies aériennes ont emboîté le pas au transporteur en mettant en place des programmes similaires, indiquant ainsi que les tests de dépistage rapide sont peut-être la clé pour une reprise sécuritaire des déplacements professionnels. En Amérique du Nord, les programmes de dépistage pilotes ont obtenu des résultats encourageants. Air Canada, qui a fait passer des tests à plus de 13 000 passagers entrants depuis septembre à l’aéroport international Pearson de Toronto, a dévoilé que moins de 1 % des voyageurs ont reçu un résultat positif.

Certains partenariats uniques et programmes d’aéroport proactifs viennent également compléter les tests proposés par les compagnies aériennes. YUL Aéroport international Montréal-Trudeau est devenu le troisième aéroport nord-américain à obtenir l’accréditation du Programme d’accréditation des mesures d’hygiène aéroportuaire du Conseil international des aéroports, qui comprend des normes rigoureuses pour le nettoyage et la désinfection, les mesures de distanciation physique, la protection du personnel et les installations utilisées par les passagers. De nouveaux produits antimicrobiens contribuent aussi à la création d’un environnement hygiénique pour les voyageurs, dont les bacs antimicrobiens ajoutés à certains points de sécurité dans le cadre du partenariat entre la TSA et Delta ainsi que la technologie de désinfection par lumière UV de Boeing, qui permet de stériliser rapidement les avions.

Quelle est la prochaine étape?

Les tests de dépistage rapide ne lèveront peut-être pas tous les obstacles qui se dressent sur le chemin des voyages aériens, mais ils montrent néanmoins qu’il est possible de réaliser des progrès pour réduire les risques et renforcer la confiance des voyageurs. Le vaccin est, bien entendu, le plus grand pas à franchir. Plus de 150 vaccins sont en cours de développement autour du monde, et presque une douzaine d’entre eux ont atteint la troisième et dernière phase essentielle, celle de l’essai clinique. D’ici là, l’idée d’un « passeport immunitaire » continue d’être envisagée. Le CommonPass fait notamment l’objet d’un essai pilote pour établir une norme permettant d’attester les résultats des laboratoires et les carnets de vaccination.

Pour le moment, il est indispensable que les entreprises s’assurent que leurs employés se sentent à l’aise de recommencer à voyager. Votre programme de voyages doit avoir en place les technologies appropriées et un service adapté pour appuyer les voyageurs qui reprennent les déplacements professionnels. L’équipe des Services Direct Travel peut, pour vous aider à vous lancer, vous offrir une consultation sur mesure qui vous permettra de remettre vos voyages d’affaires sur les rails tout en assurant la sécurité de vos voyageurs. Contactez-nous pour en savoir plus.

Veuillez prendre note que certains liens contenus dans ce billet mènent à des pages uniquement offertes en anglais.

 

 

 

 

 

 

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