Une nouvelle variante de la COVID-19 menace de remettre en cause les progrès réalisés l’année dernière; mais jusqu’à quel point les entreprises doivent-elles s’inquiéter de cette dernière variante et de sa capacité à perturber les voyages?
Connue sous le nom d’« omicron », la variante de la COVID-19 qui fait la une des journaux est peut-être nouvelle, mais elle n’est ni inattendue ni surprenante. Les scientifiques ont prédit que la persistance des variantes sera la norme dans un avenir prévisible, et que le danger diminuera considérablement au fil du temps, à mesure que la pandémie mondiale ralentira et se transformera en épidémies mieux maîtrisées au niveau régional. Les premières recherches semblent également indiquer que les personnes infectées par la variante omicron présentent des symptômes « extrêmement légers ».
Néanmoins, la dernière variante constitue un défi pour le secteur des voyages, qui a connu une lente croissance et une reconstruction pendant la majeure partie de l’année 2021. Heureusement, les précédentes vagues de cas de COVID ont renforcé la résistance de l’industrie et sa capacité à réagir avec rapidité et flexibilité. Nous présentons ci-dessous les cinq grandes raisons pour lesquelles le secteur des voyages est prêt à faire face à toute perturbation temporaire causée par omicron ou d’autres variantes futures.
1. Les taux de vaccination et de rappel sont en hausse
Il est difficile d’imaginer un monde sans vaccins contre la COVID-19, mais c’était le cas, il y a encore moins d’un an. En peu de temps, des progrès records ont permis à plus de la moitié de la population mondiale de recevoir au moins une dose du vaccin et environ 31 millions de doses sont encore administrées quotidiennement. En Amérique du Nord, le Canada est en tête avec près de 80 % des résidents vaccinés et les États-Unis continuent de progresser, avec près de 70 % de personnes partiellement vaccinées.
Pour ce qui est des voyages, cela s’est traduit par la réouverture des frontières et le retour des réunions en présentiel à des niveaux jamais atteints depuis le début de l’année 2020. Les pays ont mis en place de nouveaux systèmes pour vérifier le statut vaccinal des voyageurs, notamment des passeports sanitaires et des enquêtes de bien-être avant l’entrée sur le territoire. Si l’omicron a incité certains gouvernements à réinstaurer des restrictions pour certains pays, des études montrent que ces restrictions de déplacement ne permettent pas de prévenir la propagation des maladies.
Heureusement, les rappels offrent un nouveau moyen de renforcer l’immunité et d’atténuer la propagation virale sans nuire aux entreprises ou aux voyages. De fait, les scientifiques ont découvert qu’une troisième dose de vaccin réduit la probabilité d’infection de 95 % comparativement aux personnes qui ne reçoivent que deux doses. Les rappels sont de plus en plus accessibles et les voyageurs seront davantage protégés en cas d’épidémies futures.
2. Les fournisseurs ont instauré de nouvelles normes de soins
L’une des premières méthodes de prévention de la propagation de la COVID-19, à savoir les mesures d’hygiène et les ÉPI (équipement de protection individuelle), demeure le premier moyen de défense des voyageurs itinérants. Les compagnies aériennes, les hôtels et les sociétés de location de voitures ont définitivement modifié leurs modèles commerciaux et leurs offres de produits pour donner la priorité à la santé et au bien-être du voyageur.
Outre les mesures de plus en plus courantes, comme les stations de désinfection des mains et les dispositifs à lumière UV pour désinfecter les surfaces, les compagnies aériennes ont expérimenté des solutions de sécurité innovantes, notamment en modifiant la disposition des cabines, en créant des tissus de siège antimicrobiens et en améliorant la ventilation des avions. Les voyageurs d’affaires ont appris non seulement à accepter, mais aussi à prévoir ces nouvelles mesures de voyage – des changements qui peuvent inclure la réduction de la fréquence d’entretien ménager, le port obligatoire du masque dans les transports publics et les options de paiement sans contact.
3. Les entreprises ont adapté leurs programmes de voyage
Lorsque le nouveau coronavirus est apparu sur la scène mondiale en mars 2020, les entreprises ont été prises au dépourvu : peu d’entre elles avaient mis en place des processus concrets ou des plans d’urgence pour faire face à une telle situation. En conséquence, de nombreuses organisations ont été amenées à travailler avec leurs sociétés de gestion de voyages (TMC) afin de rebâtir de toutes pièces leurs programmes de voyages d’affaires.
Les entreprises ont notamment réorganisé leurs politiques de voyage afin d’établir des paramètres clairs pour déterminer quels employés peuvent voyager, en fonction du climat actuel de la COVID et également en fonction des volets de voyage les plus pertinents pour leur entreprise. L’automatisation de l’approbation des déplacements a permis de rationaliser ces complexités liées à la pandémie, en prenant des décisions claires et cohérentes de manière à concilier la sécurité des employés et les besoins de l’entreprise. En outre, les nouveaux investissements technologiques permettent de disposer de meilleurs outils de gestion des risques et de nouveaux moyens de protéger les employés en déplacement.
4. Les voyageurs sont prêts à reprendre la route
Grâce en partie aux trois facteurs susmentionnés (vaccins, mesures de sécurité des fournisseurs et modifications des programmes de voyage), les voyageurs se sentent mieux préparés à reprendre la route. Bien que cet empressement à voyager ait tendance à diminuer lorsque de nouvelles variantes apparaissent ou que les épidémies se développent, la confiance des voyageurs n’a cessé de croître l’année dernière.
Les employés habitués à être sur la route se sentent plus productifs lorsqu’ils voyagent, et ils ont besoin des interactions en personne que les réunions Zoom ne parviennent souvent pas à leur procurer. De nouvelles variantes comme omicron peuvent constituer un obstacle initial, mais les employés entièrement vaccinés (et ayant reçu leurs doses de rappel) choisiront toujours de voyager, à condition qu’on leur présente des options flexibles lors du processus de planification. Selon une enquête réalisée par SAP Concur au début de l’année, près de 3 voyageurs professionnels sur 4 s’attendent à ce que leurs programmes de voyage offrent une plus grande flexibilité lors de la réservation de leurs déplacements. En offrant de la flexibilité aux voyageurs, les entreprises peuvent aider à instaurer une plus grande confiance.
5. Les progrès se poursuivent dans le domaine des sciences et de la santé
La mise au point non pas d’un, mais de plusieurs vaccins très efficaces reste sans doute le principal facteur contribuant à la reprise des voyages et au sentiment de sécurité des employés en déplacement. Les injections de doses de rappel sont la suite logique de ces progrès et les nouvelles avancées de la médecine moderne permettront de réduire davantage les répercussions des futures variantes de la COVID-19.
Par exemple, une pilule de traitement en cours de création chez Pfizer réduirait de 89 % les risques d’hospitalisation et de décès, ce qui pourrait sauver des vies et soulager considérablement le système médical. Fait encourageant, ce médicament antiviral oral devrait être efficace contre l’omicron et ses futures variantes. Le format facilement transportable et facile à administrer du médicament en fait une solution naturelle pour les voyageurs, leur apportant soulagement et tranquillité d’esprit en cas de maladie inattendue sur la route.
Les recherches se poursuivent et contribueront au processus de régression de la COVID-19 et à l’émergence d’un avenir post-pandémie. Pour rester au fait des évolutions au fur et à mesure que de nouvelles informations sont communiquées et que les gouvernements adaptent leurs restrictions de voyage en conséquence, nous vous recommandons de consulter notre Centre de renseignements pour les voyageurs afin de vérifier les exigences en temps réel avant de réserver votre voyage.